« Le véritable enjeu n’est pas la rivalité entre Londres et Paris, mais l’effacement des places européennes face à la domination américaine et à l’ascension de l’Asie », estime le Président-directeur général de Christie’s dans cette tribune.

Après 25 ans d’activité dans la capitale britannique, l’enseigne va ouvrir mi-octobre un nouvel espace dans un immeuble haussmannien situé place de l’Alma, dans le 8e arrondissement. Selon Stuart Shave, son fondateur, le Brexit n’a pas influencé la décision de lancer cette antenne française.

La faiblesse de l’économie post-Brexit et les coupes budgétaires brutales dans le financement des musées, des galeries et de l’enseignement artistique et des sciences humaines plongent le secteur dans une période d’incertitude.

Toujours controversé, le droit de suite, généralisé dans l’Union européenne en 2006, vise à aider les artistes les plus pauvres, mais en réalité il profite surtout aux créateurs les plus cotés.

Première édition parisienne de 1-54, foire dédiée à l’art contemporain africain, implantation de nouvelles galeries internationales, TVA à l’importation d’œuvres d’art attractive… La révolution pourrait être en marche dans la capitale française.

Avec le Brexit, la place de Londres sera-t-elle toujours aussi attractive pour les acteurs du marché de l’art ?