Donné favori pour le poste de Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson a annoncé sa volonté de créer une série de ports francs et de zones franches dans tout le pays. « Nous pourrions faire des ports-francs [si le Royaume-Uni quittait l’Union européenne (UE) comme prévu le 31 octobre], a-t-il déclaré mardi 2 juillet. Ce serait un coup de pouce considérable pour ce secteur ».
Ces zones pourraient être utilisées pour stocker des œuvres d’art, des voitures et des bijoux de valeur, sans taxe douanière ni de TVA, mais elles suscitent déjà la polémique. Selon David Arendt, cofondateur et ex-directeur du Freeport, au Luxembourg, la création de ports francs et de zones au sein de l’Union européenne est régie par un code et des normes strictes mais présente des avantages.
« La contrepartie est une suspension de la TVA et des droits de douane sur les marchandises placées dans le port franc et échangées pendant leur séjour, nous a-t-il déclaré. Lorsque le Royaume-Uni quittera finalement l’UE et dépendra d’un éventuel accord de sortie avec les 27, ces règles et d’autres dispositions du code des douanes commun pourraient ne plus être applicables. »