Après deux années de reports consécutifs, la Biennale internationale de Casablanca revient avec une édition placée sous le signe des liens entre les mots et les images, qui se déclinera en deux temps, en novembre 2022, puis en juin 2023.

Depuis dix ans, l’association L’Atelier de l’Observatoire, à Casablanca, œuvre pour la création d’un Musée collectif et citoyen. Une ambition semée d’embûches.

Ils sont nombreux au Maroc à s’intéresser à la richesse de ce patrimoine en voie de disparition, à la fois écosystème précaire et témoin d’une culture ancrée dans une histoire multiséculaire.

Aux côtés des rares résidences d’artistes ayant pignon sur rue, dont le mode de fonctionnement est parfois peu lisible, des modèles alternatifs émergent, sous l’impulsion d’artistes engagés.

Fondé à Rabat par le critique d’art et commissaire d’exposition Abdellah Karroum en 2002, ce lieu a été pensé comme un espace d’art privilégiant l’échange et les expérimentations. Vingt ans plus tard, les lignes ont-elles bougé ?

Est-il légitime de parler d’une École d’Essaouira ? L’exposition « Outsiders/ Insiders ? », présentée au Macaal, à Marrakech, a ravivé la question.

La Cultural Foundation, à Abou Dabi, consacre une rétrospective à cette figure encore méconnue de l’École de Casablanca, qui aura marqué par son engagement en faveur d’une démocratisation des arts.

Alors que la filiale marocaine d’Artcurial vient de vendre des œuvres de Mohamed Melehi et Mohammed Chabâa intégrées à des édifices, la société civile et les artistes se mobilisent.

Notion importée pour les uns, âge d’or de la peinture marocaine pour les autres, la question de l’art dit «naïf» fait débat au Maroc, tout en se perpétuant.

La maison a réalisé 3,8 millions d’euros avec ses deux ventes phares à l’Hôtel La Mamounia, à Marrakech.

Auréolé de son passé artistique légendaire, le port marocain reste à la marge de l’art malgré des volontés éparses de faire bouger les lignes.