Le faste de la cour impériale sous la dynastie des Ming (1368-1644) – l’un des âges d’or de la civilisation chinoise – est mis à l’honneur au musée national des Arts asiatiques dans une présentation dévoilant quelques-unes des plus belles créations de l’orfèvrerie chinoise, issues des collections du musée parisien et du Xi’an Qujiang Museum of Fine Arts. En Chine, dès la Haute Antiquité, l’or est symbole de richesse et marqueur du statut social, au même titre que le bronze, le jade ou la soie. Il se retrouve à la Cité interdite ou chez les élites fortunées. Sous les Ming, l’argent devient la principale valeur monétaire ; l’or n’est alors plus utilisé que pour la confection et l’ornement d’objets de luxe, tels que la vaisselle d’apparat et les parures. Cependant, les pièces de cette période sont aujourd’hui très rares, nombre d’entre elles ayant été par la suite fondues pour en créer de nouvelles. L’exposition permet de révéler le rôle et les usages de ce matériau inoxydable, ainsi que les techniques de fabrication des bijoux et la symbolique de leurs motifs entre le XIVe et le XVIIe siècle.
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« L’Or des Ming. Fastes et beautés de la Chine impériale (XIVe-XVIIe siècle) », 18 septembre 2024-13 janvier 2025, musée national des Arts asiatiques – Guimet, 6, place d’Iéna, 75016 Paris