La foire Asia Now reviendra à la Monnaie de Paris du 17 au 20 octobre 2024, pour une édition exceptionnelle puisqu’il s’agit de sa 10e édition ! Pour cet anniversaire, confirmant la place prise par cette Foire centrée sur la scène asiatique contemporaine, l’événement se transformera « en une grande cérémonie ». Sous la direction artistique de Nicolas Bourriaud et de la coopérative curatoriale Radicants, cette édition spéciale « sera plus que jamais un hommage vibrant aux rituels et aux traditions collectives, repoussant les limites du format traditionnel de la foire d’art », annoncent les organisateurs.
Pour cette 10e édition seront réunies une soixantaine de galeries venues du monde entier, dont une liste croissante de nouveaux venus : Esther Schipper (Berlin, Paris, Séoul), Zilberman (Berlin), Sabrina Amrani (Madrid), carlier | gebauer (Berlin), Kaikai Kiki Gallery (Minato-ku, Japon), Nao Masaki (Nagoya, Japon), Gallery SIDE 2 (Tokyo), Gallery2 (Séoul), Shrine Empire (Delhi), LKHAM Gallery (Oulan-Bator), pour n’en citer que quelques-unes. Parmi les participants qui reviennent, citons Perrotin, Galleria Continua, Yeo Workshop (Singapour), The Drawing Room (Londres), Nika Project Space (Dubaï), Galerie Marguo (Paris) et Mou Projects de Hong Kong.
Par ailleurs, Asia Now mettra l’accent sur les programmes performatifs, les vidéos, la danse, la musique, l’oralité et les propositions culinaires, « convoquant les références aux pratiques rituelles, sacrées et profanes proposés par les artistes participants et transformant la Monnaie de Paris en une cérémonie immersive ». « Il y aura un grand volet "non profit" », nous précise Alexandra Fain, fondatrice et directrice de la foire.
Première foire d’art de ce type en Europe, basée sur des projets spécifiques, Asia Now se veut avant tout un lieu de convergence « de nombreuses communautés partageant les mêmes idées à travers l’Asie ». Asia Now rassemble des artistes de toute l’Asie présentés par des galeries du monde entier, que ce soient l’Asie de l’Ouest, du Sud, du Sud-Est, ou encore de l’Est.
« Nous nous efforçons d’adopter une vision "multicentrique" et "pluriverselle" du monde et de nous engager dans une certaine fertilisation croisée des idées », explique Alexandra Fain. Et de poursuivre : « Notre mission est tournée vers un avenir engagé, préconisant une constellation de perspectives, de multiples centres, examinant de manière critique les récits postcoloniaux, du déplacement et de la diaspora, tout en imaginant de nouveaux mondes à travers divers points de vue et solidarités. Animés par un sens aigu de la découverte, nous mettons en avant de multiples cosmologies, esthétiques et connexions – où les univers coexistent, articulant divers systèmes de référence et amplifiant les voix du Sud global ».