Christie’s va disperser à Paris, le 11 avril 2024, la collection de Marion Meyer. Proche de Man Ray, ancienne épouse de Marcel Zerbib (1924-1980), marchand historique du Franco-Américain, cette galeriste et spécialiste de l’artiste est aussi la présidente de la Man Ray International Association.
Ce sont quelque 200 lots qui seront proposés aux enchères – peintures, dessins, objets, photos –, livrant un panorama et un « portrait intime » de l’une des plus grandes figures du surréalisme, mouvement dont on célèbre le centenaire en cette année 2024. Les estimations des lots s’échelonnent de 300 000 à 300 000 euros, pour une estimation globale comprise entre 2,4 et 3,5 millions d’euros.
Parmi les pièces phares de la vente figureront des toiles issues de l’atelier de l’artiste, transmises à Juliet Man Ray par succession en 1976 et qui rejoindront la collection de Marion Meyer lors d’achats ultérieurs aux enchères. Il s’agit notamment de Desert Plant (1946) évalué de 200 000 à 300 000 euros ; de La Quadrature (panneau de 1938), estimé de 150 000 à 250 000 euros ; ou encore de Le rire de rêve, acquis cette fois par Adrienne Fidelin, compagne de Man Ray, et évaluée de 150 000 à 200 000 euros. Par ailleurs, une radiographie de Man Ray est présente dans la dispersion, estimée de 80 000 à 120 000 euros.
Par ailleurs, Christie’s consacrera une grande vente au surréalisme à l’automne prochain à Paris, pour marquer les cent ans du Manifeste du surréalisme publié le 15 octobre 1924.