LOFT ART GALLERY
À l’occasion de la Foire, la galerie marocaine inaugure un second espace – après Casablanca – à Marrakech, au cœur du quartier de Guéliz. Sur son stand, elle organise un group show de quatre artistes qui nous invitent à pénétrer dans leur imaginaire utopique. Les séries photographiques imprégnées de couleurs et d’humour de Joana Choumali et de Mous Lamrabat se trouvent aux côtés des peintures figuratives de la Marocaine Amina Rezki et des œuvres conceptuelles sur miroir qui explorent l’espace et le temps d’Othmane Bengebara.
Amina Rezki, Sans titre, 2023, mélange sur toile. Courtesy de Loft Art Gallery
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THIS IS NOT A WHITE CUBE
Pour son retour sur la Foire marocaine, la galerie basée à Luanda (Angola) et à Lisbonne (Portugal) présente un group show associant trois artistes ayant récemment fait l’actualité de sa programmation : Cássio Markowski, Cristiano Mangovo et Samuel Nnorom. Offrant une palette de médiums variés (dessins, peintures, textiles ou installations de matériaux), leurs œuvres abordent une critique du colonialisme et narrent l’histoire d’un art contemporain africain qui s’est affirmé à l’échelle mondiale – rappelant l’importance artistique de la diaspora africaine.
Samuel Nnorom, Linking Path, 2023, tissu africain imprimé à la cire. Courtesy de l’artiste et de THIS IS NOT A WHITE CUBE
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AFIKARIS
Pour sa seconde participation à 1-54 Marrakech, la galerie parisienne présente une conversation autour de la nature et de la relation de l’être humain avec son environnement. S’y retrouve une sélection d’œuvres de Nasreddine Bennacer, Jean David Nkot, Ozioma Onuzulike et Hervé Yamguen. Au-delà de cette thématique commune, les pièces exposées proposent également, dans un dialogue entre figuration et abstraction, une réflexion sur les pratiques curatoriales en confrontant des esthétiques et des techniques plastiques individuelles.
Jean David Nkot, ##La Sueur de mon corps dans les champs de coton##, 2023, acrylique et sérigraphie sur toile. © Afikaris
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193 GALLERY
L’enseigne parisienne donne à voir « The Moment After », une présentation interdisciplinaire autour du métissage, dans un monde en perpétuelle évolution où les civilisations basculent et s’entremêlent, s’inspirant des idées de l’écrivain martiniquais Édouard Glissant (1928-2011). Ce « chaos-monde » est représenté par les œuvres d’April Bey, Jean-Marc Hunt et Adler Guerrier. Ces trois artistes créent des récits suggérant un univers rêvé et futuriste, à travers des tapisseries tissées, des peintures acryliques aux couleurs vives, etc.
April Bey, When My Flow is Phuckin Ridiculous, 2022, tapisserie tissée avec Sherpa cousu à la main, paillettes. © April Bey. Courtesy de 193 Gallery
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PORTAS VILASECA GALERIA
Pour sa première participation à la Foire, la galerie implantée à Rio de Janeiro programme une exposition collective de trois jeunes talents brésiliens. Eder Oliveira développe son travail sur le thème de l’identité, centré sur la figure de l’homme amazonien. Ses portraits font face aux grandes toiles de Kika Carvalho, sur lesquelles domine la couleur bleue, laquelle est liée aux paysages de sa ville natale de Vitória. Enfin, les acryliques rouge vif de Mulambö constituent des témoignages de morceaux de vie de l’artiste.
Kika Carvalho, Nunca foi sorte, 2023, huile sur toile. Courtesy de Portas Vilaseca Galeria
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LA GALERIE 38
Dans son espace marrakchi, et à l’occasion de la Foire, la galerie marocaine a monté l’exposition collective « Beyond Borders » (du 8 février au 9 mars 2024) qui réunit nombre d’artistes mis en lumière sur son stand de 1-54. Titré « Récits », l’accrochage rassemble les dessins inspirés des procédés chronophotographiques de Mohamed Lekleti, les silhouettes colorées hybrides – mi-humaines mi-animales – de Soly Cissé, les œuvres politiques et poétiques de Barthélémy Toguo ainsi que les pièces enchanteresses de broderie sur bazin du maître malien Abdoulaye Konaté.
Abdoulaye Konaté, Bleu aux motifs touareg, 2024, textile. © Courtesy de La Galerie 38
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AFRICAN ARTY
La galerie, qui a récemment ouvert un espace à Casablanca, présente « Bridges », un projet réalisé pour 1-54 et réunissant Penda Diakite et Anaëlle Myriam Chaaib. L’exposition rend compte des liens culturels qui animent les deux femmes artistes à travers leur enfance et leur histoire personnelle ; les gravures et collages sur papier de la première côtoient les peintures naïves et les gouaches de la seconde. Le stand met également en lumière une série d’œuvres intimes de Massoud Hayoun qui rend hommage à ses grands-parents tunisiens et maroco-égyptiens.
Anaëlle Myriam Chaaib, L’Âne géant, 2023, technique mixte sur toile.
Courtesy d’African Arty
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THE AFRICAN ART HUB (TAAH)
Après avoir participé à l’édition londonienne de 1-54 (en octobre 2023), cette plateforme et agence artistique anglaise fait ses débuts à Marrakech. Ici, TAAH présente « All that is Hidden and Whole », une initiative confrontant les mondes intérieurs et oniriques du Nigérian Gbemileke Adekunle et de l’artiste ghanéenne Sheila Fuseini. Les acryliques et pastels sur toile aux traits de pinceau vifs du premier entrent en connexion avec les cuirs sur tulle colorés de la seconde, faisant ressortir les contrastes et les liens entre ces deux approches de la peinture.
Sheila Fuseini, Burning Passion, 2023, cuir sur tulle. Courtesy de The African Art Hub (TAAH)
1-54 Contemporary African Art Fair Marrakech, 8-11 février 2024, La Mamounia, avenue Bad Jdid et DaDa, 2, place Jemaâ el-Fna, Marrakech 40040, Maroc.