Le Centre Pompidou a fait l’acquisition d’un ensemble de NFT. Elle devient ainsi l’une des premières institutions publiques françaises à intégrer des œuvres de ce type à sa collection. Constitué d’un ensemble plus large de créations liées à la blockchain, ce groupe d’œuvres utilise des pratiques aussi diverses que le crypto art, le net art, les arts plastiques ou encore l’art génératif.
« L’idée n’était pas d’être les premiers, mais de rassembler une collection pertinente, qui puisse témoigner d’une appropriation créative et critique d’une technologie par les artistes, et comment cela perturbe et déplace l’écosystème de l’art », explique Marcelle Lista, conservatrice de la collection Vidéo, son et nouveaux médias au Centre Pompidou.
Les acquisitions comprennent 18 projets de 13 artistes français et internationaux, sélectionnés par le Musée d’art moderne – Centre Pompidou. On retrouve parmi eux des artistes émergents, tels que les français Émilie Brout ou Maxime Marion, aux côtés de pionniers comme Claude Closky, Fred Forest, ou encore Larva Labs, le duo américain à l’origine du phénomène des « CryptoPunks » qui a marqué la découverte des NFT par le grand public. Entrées dans la collection par achat ou don et déjà accessibles en ligne pour la plupart, ces œuvres devraient être exposées prochainement.