Les estimations étaient-elles par trop ambitieuses ? Si les ventes d’Artcurial des 3 et 4 février 2023 ne sont pas un crash, avec 75 % des véhicules ayant trouvé preneur, difficile de dire qu’il s’agit d’un succès. Le lot phare, une Ferrari 250 LM à l’estimation ambitieuse de 25 à 30 millions d’euros, est resté sur le carreau. La session n’a engrangé « que » 35,5 millions d’euros avec les frais, soit moins de la moitié de l’estimation colossale de 80 millions d’euros, la plus importante pour une session d’Artcurial dans cette spécialité.
Issue de la collection Bart Rosman, une Ferrari 340 America Barchetta Touring Superleggera de 1951 s’est vendue pour 5,7 millions d’euros. Une Facel Vega HK2 de 1962 appartenant à la collection de véhicule de la marque d’Alain Ragout a quant à elle été adjugée à 202 640 euros. Dans la catégorie « sorties de garage », une Lamborghini Countach LP400 de 1975 est partie pour 953 600 euros. Parmi les voitures atypiques, une Reinastella Soucoupe Volante « 2328 » de la collection des « Renault Icons », estimée en dessous de 4 000 euros, a été vendue pour 71 520 euros. « Même si la Ferrari 250 LM n’a pas trouvé preneur, le reste de la vente a reçu un beau succès avec 75 % de voitures ayant changé de mains, avec une mise à l’honneur des provenances et de l’histoire dans le cadre des nombreuses collections dispersées dans cette vente », a néanmoins commenté Matthieu Lamoure, directeur d’Artcurial Motorcars.