L’Antiquité rêvée de Jean-Claude Gandur
Parmi les nombreuses passions du collectionneur Jean-Claude Gandur, l’Antiquité occupe une place particulière. En choisissant d’offrir aux regards quelque deux cents chefs-d’œuvre gréco-romains de ce fonds, 5 Continents Éditions composent un musée idéal peuplé d’idoles cycladiques d’une grande pureté, d’Eros musicien virevoltant dans les airs, de satyres d’une saveur toute dionysiaque. Le second volume est consacré à ces objets précieux et frivoles que les Anciens nommaient deliciae. B. G.-S.
Yoo Hye-Sook, Sans titre, 2021, acrylique et gouache sur papier, 24 x 17 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Maria Lund
Une acrylique de Yoo Hye-Sook à la galerie Maria Lund
La galerie Maria Lund propose pour les fêtes cette acrylique, œuvre unique de l’artiste sud-coréenne Yoo Hye-Sook, née en 1964 à Séoul et établie en France de longue date, qui bénéficiera d’une exposition personnelle au centre d’art contemporain l’H du Siège à Valenciennes à partir de mai 2023. En France, son œuvre est présente dans la collection du musée Cernuschi, à Paris. Prix de cette œuvre : 1 000 euros. A.C.
Hilma af Klint,The complete catalogue, Stolpe Publishing, 1 569 pages, 289,80 euros.
Hilma af Klint, le catalogue raisonné
Présenté en octobre 2022 à l’Institut suédois pendant la foire Paris + par Art Basel, dans un environnement en réalité virtuelle inspiré du temple que l’artiste avait imaginé pour accueillir ses œuvres, le catalogue raisonné d’Hilma af Klint est enfin publié sous la direction de Daniel Birnbaum, ancien directeur du Moderna Museet, à Stockholm. Chaque tome est également disponible individuellement. Le catalogue raisonné comprend sept volumes couvrant près de 1 600 œuvres de Hilma af Klint parmi lesquelles un grand nombre n’ont jamais été exposées, avec une préface par Daniel Birnbaum et Kurt Almqvist. Ces dernières années, l’artiste suédoise, adepte des séances de spiritisme avec ses amies, et a parfois parlé de ses œuvres comme des « commandes » venues d’un esprit supérieur, fait l’objet d’une large attention des institutions dans le monde. La prochaine étape sera un dialogue de son corpus avec celui de Piet Mondrian à la Tate Modern, à Londres, au printemps 2023. A.C.
Philip Guston, couverture en cashmere, 160 x 235 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth.
Une couverture de Philip Guston chez Hauser & Wirth
La galerie Hauser & Wirth propose des cadeaux d’artistes, dont des couvertures et plaids inspirés d’œuvres de Louise Bourgeois ou encore de Philip Guston, à l’instar de cet exemplaire en cashmere disponible pour 595 euros. A.C.
La neige par les grands maîtres de l’estampe japonaise, éditions Hazan, coffret, 236 pages, 35 euros.
La neige dans les estampes japonaises
Après « Les femmes », « Les fleurs » ou « Les oiseaux », les éditions Hazan, qui se penchent régulièrement sur les grands maîtres de l’estampe japonaise, ont eu ici la riche idée de réunir en cette période où les températures chutent, les plus belles représentations de la neige par les meilleurs d’entre eux. Le coffret comprend un livret agrémenté d’une étude du genre par Jocelyn Bouquillard et une liste des œuvres et des artistes illustrés, de Hokusai à Hiroshige en passant par Shotei, Kunisada, Koson, Harunobu… Car l’ouvrage lui-même se présente sous la forme d’un leporello, cet accordéon de papier qui change le regard sur l’image elle-même, la façon de le prendre en main et transforme le livre en bel objet… d’art. A.C.
Munch, collectif, éditions Musées d’Orsay et de l’Orangerie/RMN, 256 pages, 160 ill., 45 euros.
Munch, le catalogue du musée d’Orsay
Présentée sur les cimaises du musée d’Orsay jusqu’au 22 janvier 2023, l’exposition « Munch, un poème de vie, d’amour et de mort » s’accompagne d’un catalogue soigné. Celui-ci explore l’itinéraire artistique de l’artiste norvégien sur soixante années, des années 1880 à sa mort en 1944. Différentes études signées de spécialistes français autant que norvégiens abordent la dimension biographique dans son œuvre, les lieux qui ont imprégné le peintre, la place du Cri, ses rapports au théâtre symboliste, mais aussi, entre autres, ses écrits. « Plutôt que d’opposer un symbolisme fin de siècle à un expressionnisme qui ancrerait Munch dans la scène moderne, l’exposition, sous l’impulsion de sa commissaire [Claire Bernardi, avec Estelle Begué, ndlr], propose une lecture globale de son œuvre mettant en avant sa grande cohérence », souligne Christophe Leribault, président du musée d’Orsay, dans la préface du catalogue. Une vision panoramique et fouillée de cet artiste majeur, qu’éclaire en profondeur ce livre de référence. A.C.