Un bras de fer oppose l’établissement public chargé de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie le 15 avril 2019, à la Mairie de Paris. En cause, une redevance de 3,4 millions d’euros annuels demandés par la Ville pour l’occupation de l’espace public, indique un rapport parlementaire. La taxe s’élèverait au total à plus de 20 millions d’euros, un montant prélevé sur les plus de 830 millions d’euros de promesses de dons reçus depuis le sinistre. À ce jour, la demande d’exemption demandée par le général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la restauration et de la conservation de Notre-Dame, est restée sans réponse. Anne Hidalgo (PS), la maire de Paris, candidate en campagne à l’élection présidentielle, ne s’est pas exprimée sur le sujet. La députée de Paris Brigitte Kuster (LR), qui préside la mission parlementaire chargée du suivi du chantier, a déclaré qu’elle déposera un vœu au prochain Conseil de Paris, le 21 mars, pour obtenir une réponse. Un dossier patrimonial autant que politique.
Bras de fer autour de la reconstruction de Notre-Dame de Paris
Un bras de fer oppose l’établissement public chargé de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la Mairie de Paris. En cause, une redevance de 3,4 millions d’euros annuels demandés par la Ville pour l’occupation de l’espace public.
18 février 2022