Comment faire humanité ensemble ? Dans un monde fragmenté, c’est à ce vaste sujet que s’attelle le Palais de Tokyo, à Paris. Sous le titre « Ubuntu, un rêve lucide », à partir de la fin novembre, la commissaire invitée Marie-Ann Yemsi a conçu dans le cadre de la nouvelle saison « Six continents ou plus » une exposition réunissant « des imaginaires artistiques ancrés dans un monde qui n’a définitivement plus de centre ». De Jonathas de Andrade à Michael Armitage, l’exposition entend « déjouer les enfermements géographiques » à travers une sélection d’œuvres « susceptibles de métamorphoser nos imaginaires et de contribuer à une nouvelle intelligibilité du monde. » L’institution consacrera en outre une première rétrospective à l’œuvre cinématographique de Sarah Maldoror, disparue en 2020. Également au programme cet automne, des focus sur le Brésilien Maxwell Alexandre, la jeune Aïda Bruyère, l’Australien Jonathan Jones ou Jay Ramier, l’un des pionniers du hip-hop hexagonal. Enfin, il ne faudra pas manquer la série de performances conçues par Anne Imhof dans le cadre de sa carte blanche « Natures mortes », à partir de la mi-octobre.
Au Palais de Tokyo, une nouvelle saison au-delà des frontières
L'institution parisienne lance à partir de la fin novembre sa nouvelle saison « Six continents ou plus » avec l'exposition « Ubuntu, un rêve lucide ».
6 septembre 2021