Sacrée « ville de la villégiature d’hiver de Riviera », Nice a été inscrite le 27 juillet 2021 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Réuni à Fuzhou, en Chine, le comité a reconnu la « valeur universelle exceptionnelle » de la cité azuréenne, devenue au cours du XIXe siècle une destination en vogue de la haute société européenne, attirée par ses palmiers et par la douceur de son climat méditerranéen. Engagée en 2012 par le maire de Nice, Christian Estrosi, et pilotée par l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, la candidature n’avait pas convaincu le comité du patrimoine mondial en 2019. Son approbation permet de classer aujourd’hui un ensemble urbain de plus de 500 hectares entre mer et montagne, façonné par deux siècles et demi d’activité touristique. « Les attributs caractéristiques de la valeur universelle exceptionnelle de Nice sont avant tout les édifices, hôtels, villas, immeubles d’agrément, les lieux de cultes et de sociabilité, dont les architectures et les décors expriment les influences internationales dues à la présence des hivernants, mais aussi les aménagements paysagers (promenades, parcs, belvédères, jardins plantés d’essences exotiques), sur lesquels se sont également exercées des influences internationales notamment anglaise et italienne », a déclaré Jean-Jacques Aillagon. Nice rejoint deux autres lieux français entrés samedi 27 juillet au patrimoine mondial : le phare de Cordouan, en Gironde, et la ville de Vichy, dans l’Allier, au titre de grande ville d’eau européenne.
La ville de Nice classée au Patrimoine mondial de l’Unesco
Après son échec en 2019, la cité azuréenne a été retenue sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco en tant que « ville de la villégiature d’hiver de Riviera ».
28 juillet 2021