«Une magnifique reconnaissance pour ces lieux exceptionnels, témoignages de la richesse et de la diversité de notre patrimoine», a salué sur Twitter la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. Avec son eau minérale aux vertus thérapeutiques, Vichy est devenue dans la seconde moitié du XIXe siècle une destination en vogue du thermalisme européen. Il s’agit du second site auvergnat à rejoindre la liste des lieux inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, après la chaîne des Puys - Faille de Limagne, qui bénéficie de la prestigieuse appellation depuis 2018. En plus de la France, six autres pays avaient déposé un dossier d’inscription commun pour dix de leurs villes thermales : Bad Ems, Baden-Baden et Bad Kissingen en Allemagne ; Baden bei Wien en Autriche ; Spa en Belgique ; Montecatini Terme en Italie ; Bath au Royaume-Uni ; ainsi que Franzensbad, Karlovy Vary et Marienbad en République tchèque.
L’Unesco a également sacré Cordouan, dernier phare de mer habité en France. Construite en pierre blanche de Saintonge sur un plateau rocheux en pleine mer, dans l’estuaire de la Gironde, cette tour haute de 68 mètres a été inaugurée en 1611. Surnommé le «roi des phares» ou le «Versailles de la mer», le site est classé monument historique depuis 1862. Propriété de l’État mais géré par le Syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde (Smiddest), il accueille environ 24 000 visiteurs par an. Le phare de Cordouan est désormais le deuxième du monde inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, après celui de La Corogne, en Espagne.