Il a fallu près de trois heures, hier après-midi chez Christie’s à Paris, pour disperser les 61 lots de la collection d’arts premiers réunie par Michel Périnet (lire notre mensuel The Art Newspaper Edition française de juin 2021), tant les enchères étaient nourries. Sous le marteau de François de Ricqlès, à qui le collectionneur avait, avant de disparaître, confié, aux côtés des experts Bernard Dulon, Alain de Monbrison et Lance Entwistle, la vente de cet ensemble, la vacation a totalisé 66 millions d’euros avec les frais, pulvérisant l’estimation de 19 à 23 millions d’euros. « Jamais une vente dans cette spécialité n’aura fait autant de records », confie un marchand présent dans la salle. C’est un record pour une vente d’art africain et océanien. C’est aussi un record pour une œuvre d’art océanien atteint par un masque blanc des Îles Carolines qui a obtenu 9,2 millions d’euros avec les frais. Un record aux enchères pour une pièce du Gabon a été décroché par une tête Fang partie pour 7,7 millions d’euros, tandis qu’un masque Luba s’est envolé à 7,2 millions d’euros, un record pour un masque africain. En tout, seize enchères millionnaires ont été atteintes.
Arts premiers : la collection Michel Périnet triomphe chez Christie’s
61 lots de la collection Michel Périnet ont été vendus pour un total de 66 millions d'euros avec les frais.
24 juin 2021