La Colonie lancera le 17 avril le projet « Fragments de réparation », organisé par le centre d’art BAK (Utrecht) et l’artiste Kader Attia. Victime de la pandémie, cet espace militant du 10e arrondissement de Paris, à la fois bar et lieu culturel, avait dû fermer ses portes en juillet 2020. Transplanté pour trois mois à la Dynamo, à Pantin, il adoptera un mode nomade « le temps de trouver un port d’attache fixe », précise le collectif. Pensée comme un programme d’études, animé par la militante et chercheuse Françoise Vergès, cette colonie éphémère dévoilera régulièrement ses recherches sur une plateforme en ligne baptisée l’Oasis. Elle comprend également une exposition de Kader Attia ainsi qu’une série de conférences et de rencontres menée par BAK. Le 17 avril, un premier colloque public en ligne réunira Kader Attia, Mária Hlavajová (directrice générale et artistique de BAK), Sven Lütticken (historien de l’art), Wietske Maas (commissaire pour BAK), Catherine Malabou (philosophe), Achille Mbembe (philosophe et théoricien) et Françoise Vergès.
La Colonie renaît à Pantin
La Colonie lancera le 17 avril le projet « Fragments de réparation », organisé par le centre d’art BAK (Utrecht) et l’artiste Kader Attia.
31 mars 2021