Mi-humaine, mi-végétale, la carnivore Princesse mange-tout sort tout droit de l’imaginaire d’un Philippe Mayaux « psycotropique ». Le plasticien basé à Paris (et bientôt à Los Angeles), lauréat du prix Marcel Duchamp en 2006, ne dédaigne ni le surréalisme ni le grotesque. À ce titre, l’œuvre de celui qui fut qualifié de « jeune suiveur d’un mouvement déjà vieux », emplie de créatures chimériques, revendique une beauté déviante, explicitement érotique. L’exposition « Butterfly Divinities », qui lui est dédiée à la galerie Loevenbruck, est prolongée jusqu’au 19 décembre 2020.
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Galerie Loevenbruck, 6, rue Jacques-Callot, 75006 Paris / Philippe Mayaux, La Princesse mange-tout, 2010, crayon de couleur et encre sur papier. Signé et daté au dos. Prix : 2 500 euros. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Photo Fabrice Gousset