Dans un rapport publié hier, 30 septembre, la Cour des comptes relève un manque de transparence dans la gestion complexe des dons destinés à financer la restauration de Notre-Dame de Paris, une collecte record de 825 millions d’euros. Elle indique que l’établissement public chargé des travaux, dirigé par le général Jean-Louis Georgelin, ne bénéficie d’aucun financement de l’État et dépend donc entièrement de ces dons pour ses dépenses de fonctionnement, de l’ordre de 5 millions d’euros par an. « Ce mode de financement est d’autant moins fondé qu’un quart de ses effectifs est affecté à des missions dont le lien avec les travaux de restauration est ténu », pointe la Cour des comptes. Elle préconise une comptabilité plus claire sur l’emploi des fonds perçus par l’établissement public, ainsi que la création d’une subvention annuelle par le ministère de la Culture pour financer le fonctionnement de l’établissement. Le rapport relève également une « absence très anormale » d’enquête administrative sur les circonstances dans lesquelles est survenu l’incendie du 15 avril 2019, et recommande au ministère de la Culture de diligenter une telle enquête.
Notre-Dame de Paris : la Cour des comptes demande plus de transparence dans le gestion des dons
Dans un rapport publié le 30 septembre, la Cour des comptes relève un manque de transparence dans la gestion complexe des dons destinés à financer la restauration de Notre-Dame de Paris, une collecte record de 825 millions d’euros.
1 octobre 2020