Grand historien de l’art gothique et des cathédrales, Alain Erlande-Brandenburg est mort le 6 juin à Paris, à l’âge de 82 ans. Né en 1937, il intègre l’École des chartes en 1959 et commence un parcours brillant, complété par l’École du Louvre et l’École pratique des hautes études (EPHE). Le roi est mort est le titre de sa thèse, publiée en 1975, et dévolue aux funérailles et sépultures royales jusqu’à la fin du XIIIe siècle. Recruté au CNRS en 1966, l’historien et archiviste rejoint le musée de Cluny comme conservateur l’année suivante. En 1981, il en prend la direction, avec celle du château d’Écouen, où il fonde le musée national de la Renaissance. Sa carrière prend un nouveau tournant quand il est nommé, en 1994, directeur des Archives de France. Après son départ quatre ans plus tard, il retrouve Écouen et le musée national de la Renaissance, qu’il pilote jusqu’en 2005. Alain Erlande-Brandenburg a enseigné en parallèle à l’École du Louvre, à l’EPHE, à l’École des chartes et à l’École de Chaillot. « Le monde de la culture perd l’un de ses serviteurs les plus passionnés, mais aussi un remarquable passeur de connaissance et l’un des plus grands historiens de l’art français, dont la renommée s’étendait bien au-delà de nos frontières », a déclaré le ministre de la Culture, Franck Riester.
Disparition de l'historien de l'art et conservateur de musée Alain Erlande-Brandenburg
Grand historien de l’art gothique et des cathédrales, Alain Erlande-Brandenburg est mort le 6 juin à Paris, à l’âge de 82 ans.
9 juin 2020