L’annonce du choix de Zineb Sedira pour représenter la France lors de la prochaine Biennale de Venise en 2021 avait suscité une vive polémique, l’artiste ayant demandé que ses œuvres soient retirées en 2017 de la Biennale de la Méditerranée à Sakhnin, en Israël. Certains avaient interprété ce geste comme un soutien au BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) qui appelle au boycott d’Israël, des agissements prohibés et punis par la législation française. Dans un communiqué transmis à l’AFP, Zineb Sedira a démenti toute proximité avec le BDS. «Jamais je n’ai adhéré à cette organisation, jamais je n’ai eu d’accointance avec ce mouvement.Je condamne d’ailleurs fermement tout boycott et je ne peux être associée ou être solidaire du BDS. Je m’oppose au BDS et à tout boycott global qui aurait pour résultat contre-productif d’affecter et de paralyser les femmes et les hommes désireux de vivre en paix », a-t-elle déclaré. En réponse, Belu-Simion Fainaru, directeur de la Biennale de la Méditerranée à Sakhnin, par une lettre que nous avons pu consulter, vient d’inviter officiellement l’artiste à participer à son édition de novembre 2020. « La biennale vise à restaurer la confiance mutuelle […] afin de créer un environnement où des individus et des groupes de religions et d’ethnies différentes partagent des valeurs communes et coexistent pacifiquement », écrit le commissaire. L’acceptation par Zineb Sedira de participer à cette biennale israélienne mettrait un terme définitif à la polémique.
Exclusif : Zineb Sedira invitée à exposer en Israël pour clore la polémique
Belu-Simion Fainaru, directeur de la Biennale de la Méditerranée à Sakhnin, par une lettre que nous avons pu consulter, vient d’inviter officiellement l’artiste à participer à son édition de novembre 2020.
6 février 2020