D’époque Louis XVI, cette pendule fut présentée à la reine Marie-Antoinette pour les étrennes en 1792 au palais national des Tuileries avant d’intégrer le garde-meuble royal. Les yeux du personnage noir donnaient l’heure, tandis que la pièce émettait des airs de musique. L’horlogerie en est due à Jean-Baptiste-André Furet et François-Louis Godon, et les bronzes de la base sont attribués à Étienne Martincourt.
Débauche de matières précieuses – marbre gris veiné, filets d’espénille (un bois de citronnier), bois de rose, acajou et amarante pour le bureau, placage d’ébène, d’écaille de tortue et bronze doré pour la pendule datant de 1710 –, ce meuble a appartenu aux comtes Stroganoff, à Saint-Pétersbourg avec d’être acquis dans les années 1930 par les Ribes.
Issue de la collection d’Alexandre Baring, quatrième baron Ashburton (1835-1889), et acheté par les Ribes dans une vente chez Christie’s, à Londres, en 1947, cette pièce est ornée de vues architecturales en porphyre, héliotrope, agate, lapis-lazuli, calcédoine…
Pièce maîtresse de la collection, cette sculpture d’après Giambologna, exécutée à Florence, devrait atteindre une somme importante : elle provient en effet de la collection de bronzes de la Couronne française, dispersée à la Révolution. Et une poignée d’amateurs est actuellement prête à se battre pour les bronzes italiens de la Renaissance…
Sotheby’s propose ensemble cette paire de toiles peintes par Hubert Robert, « caprices » commandés par Madame Geoffrin, qui tenait salon à Paris au XVIIIe siècle.
Commandé à l’origine par le comte d’Artois, frère de Louis XVI, ce tableau illustre une scène mythologique tirée de l’Illiade autour de la rivalité entre les deux déesses Junon et Vénus.
La Collection Ribes, les 11 décembre à 18 heures et 12 décembre à 14 h 30, Sotheby’s, 75008 Paris.