Le 5e prix Pierre Daix a été remis hier soir à Rémi Labrusse pour son ouvrage Préhistoire. L’envers du temps. Créé en 2015 par François Pinault en mémoire du journaliste et historien d’art Pierre Daix, décédé en 2014, ce prix littéraire doté de 10 000 euros distingue chaque année un ouvrage en histoire de l’art moderne et contemporain. Paru en mai 2019 aux éditions Hazan, Préhistoire. L’envers du temps a accompagné l’exposition du Centre Pompidou « Préhistoire, une énigme moderne », dont Rémi Labrusse, historien et professeur à l’université Paris Nanterre, était co-commissaire.
« L’idée de préhistoire, ses contenus, ses contradictions, ses constructions, affleurent sous la plume de Rémi Labrusse, à la lumière rasante de la modernité », a souligné le jury présidé par Jean-Jacques Aillagon et composé de Laurence Bertrand Dorléac (historienne de l’art), Martin Bethenod (directeur général délégué de la Pinault Collection), Jean-Marie Borzeix (ancien directeur de France Culture), Jean de Loisy (directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris), Emmanuel Guigon (directeur du musée Picasso de Barcelone), Brigitte Leal (directrice adjointe du Musée national d’art moderne), Laurent Le Bon (président du musée national Picasso-Paris), Alain Minc (président d’AM Conseil et essayiste), Alfred Pacquement (ancien directeur du musée national d’art moderne) et Marie-Karine Schaub (historienne).
Quatre autres ouvrages étaient en compétition : Louise Bourgeois, de Marie-Laure Bernadac ; Bernard Réquichot. Zones sensibles, de Jean-François Chevrier ; Dora Maar. La femme invisible, de Victoria Combalía Dexeus ; et Portes closes et œuvres invisibles, de Denys Riout.