Comme il l’avait lui-même annoncé au cours de la vente, Benjamin Steinitz vient d’offrir au MAD (musée des arts décoratifs) à Paris un bureau acquis le 19 juin chez Rouillac. Attribué à Louis Majorelle, ce meuble d’une qualité exceptionnelle a appartenu à Valtesse de la Bigne, courtisane en vue du Paris de la Belle Époque. Commandé pour orner « Le Peplos vert », sa maison construite à Ville d’Avray dans le pur style Art nouveau, ce luxueux bureau plat devait manifester l’indépendance dûment acquise de sa propriétaire. Il illustre par ailleurs le goût prononcé de Valtesse pour les arts décoratifs de son siècle, goût dont témoignait déjà son lit de parade signé Édouard Lièvre, légué par ses soins au même musée il y a un peu plus d’un siècle. Les visiteurs pourront donc bientôt admirer au sein des collections permanentes de l’institution un meuble tout en souplesse, inspiré par la vitalité du monde végétal et surmonté par deux boîtiers dissimulés dans un élégant décor de bronze doré. L’un abrite un baromètre, l’autre une pendule sur laquelle on peut lire en lettres argentées : « Valtesse 1905 ».
Un bureau attribué à Louis Majorelle entre dans les collections du MAD
Comme il l’avait lui-même annoncé au cours de la vente, Benjamin Steinitz vient d’offrir au MAD (musée des arts décoratifs) à Paris un bureau acquis le 19 juin chez Rouillac.
27 novembre 2019