Les galeries d’art islamique du musée du Louvre ont rouvert la semaine dernière, après une rénovation financée par l’organisation caritative saoudienne Alwaleed Philanthropies, créée par le Prince Alwaleed Bin Talal, pour un montant resté confidentiel. Dans le prolongement de ces travaux, les deux entités discutent actuellement de l’adaptation, au Louvre, du programme berlinois Multaka (financé à hauteur de 9 millions d’euros par la même organisation) en vue de former des réfugiés pour mener des visites guidées de la collection d’art islamique. La capitale allemande a lancé ce programme en 2015 et a ainsi formé des réfugiés syriens et irakiens à de telles visites en arabe, puis en anglais et en allemand. Inspirés par le modèle berlinois, deux musées d’Oxford, en Angleterre, ont lancé un projet similaire il y a 18 mois. Ces initiatives pourraient être reprises par le Louvre, qui a bénéficié de 23 millions d’euros versés par Alwaleed Philanthropies en 2005 pour la création de son département d’art islamique. Un tel programme renforcerait la politique d’intégration des réfugiés déjà menée par le musée, qui leur offre l’entrée gratuite.
Des réfugiés pourraient recevoir une formation de guide au Louvre
Le Louvre réfléchit à une adaptation du programme berlinois Multaka, en vue de former des réfugiés pour mener des visites guidées de la collection d’art islamique.
15 septembre 2019